Philosophie et philosophie spontanée des savants PDF

Louis Pierre Althusser (Französisch: 16. Oktober 1918 – 22. Oktober 1990) war ein französischer marxistischer Philosoph. Er wurde in Algerien geboren und studierte an der École normale supérieure in Paris, wo er schließlich Professor für Philosophie wurde. Althusser war langjähriges Mitglied und zeitweise ein scharfer Kritiker der Kommunistischen Partei Frankreichs (Parti communiste français, PCF). Seine Argumente und Thesen wurden den Bedrohungen gegenübergestellt, die er als Angriff auf die theoretischen Grundlagen des Marxismus sah. Dazu gehörten sowohl der Einfluss des Empirismus auf die marxistische Theorie als auch humanistische und reformsozialistische Orientierungen, die sich in Spaltungen in den europäischen kommunistischen Parteien manifestierten, sowie das Problem des Personenkults und der Ideologie. Althusser wird allgemein als struktureller Marxist bezeichnet, obwohl seine Beziehung zu anderen Schulen des französischen Strukturalismus keine einfache Zugehörigkeit ist und er viele Aspekte des Strukturalismus kritisierte. Das Leben von Althusser war von Perioden intensiver Geisteskrankheit geprägt. 1980 tötete er seine Frau, die Soziologin Hélène Rytmann, indem er sie erwürgte. Er wurde wegen Geisteskrankheit für verhandlungsunfähig erklärt und für drei Jahre in eine psychiatrische Klinik eingewiesen. Er machte wenig weitere akademische Arbeit und starb 1990.

Philosophie et philosophie spontanée des savants pdf von Louis Althusser

Cette « Introduction au cours de philosophie pour scientifiques » a été prononcée en octobre-novembre 1967 à l’École normale supérieure. Nous avions alors à plusieurs amis, intéressés par les problèmes de l’histoire des sciences, et des conflits philosophiques auxquels elle donne lieu, frappés par la lutte idéologique et les formes qu’elle peut prendre chez les intellectuels de la pratique scientifique, décidé de nous adresser à nos collègues en un cours public. Cette expérience, inaugurée par l’exposé que voici, devait durer jusqu’à la veille des grands événements de 1968. C’est pour répondre à de nombreuses demandes que je publie aujourd’hui, avec un grand retard, mon Introduction de 67, sur la philosophie et la philosophie spontanée des savants. A l’exception de la moitié du premier cours et de la critique de Jacques Monod, que j’ai reproduits sans rien y changer, j’ai repris le reste de ce cours : pour rendre plus lisible ce qui n’était qu’une improvisation hâtive, et aussi pour développer certaines formules qui étaient restées à l’état d’esquisse, souvent énigmatique. Mais j’ai tenu à respecter pour l’essentiel les limites théoriques de cet essai, qu’on voudra bien lire comme un essai daté. Je le publie aussi comme un témoignage rétrospectif. On y trouvera en effet les premières formules qui ont « inauguré » un tournant dans nos recherches sur la philosophie en général et la philosophie marxiste en général. Auparavant en effet (dans Pour Marx et Lire Le Capital), je définissais la philosophie comme « théorie de la pratique théorique ». Or, dans ce cours apparaissent de nouvelles formules : la philosophie, qui n’a pas d’objet (comme une science a un objet), a des enjeux, la philosophie ne produit pas des connaissances, mais énonce des Thèses, etc. Les Thèses ouvrent la voie à la position juste des problèmes de la pratique scientifique et de la pratique politique, etc. Formules encore schématiques, qui exigent un long travail pour les préciser et les compléter. Mais du moins indiquent-elles un ordre de recherche, dont on trouvera la trace dans des ouvrages ultérieurs. Le 14 mai 1974.